Défi mode éthique: la montre

Le premier effet kisskool de mon défi mode éthique, c’est que tout naturellement, le slogan « less is more » devient d’un coup très concret. Mais, mais, mais… Une Rebecca, reste une Rebecca. Je prends le temps, doucement, je trouve, je réfléchis. Vous le savez, ce genre d’histoire se finit souvent de la même façon. Avec une carte bleue.

Cette fois-ci, l’histoire s’est conclue Chez Maman, rue Tiquetonne, à Paris. Ca faisait vraiment longtemps que je voulais m’acheter une montre. Quand je dis longtemps, c’est un longtemps qui se compte en années. Non pas que j’avais peur d’avoir raté ma vie. Non, surtout pas! Juste que je voulais regarder à mon poignet tourner des aiguilles. Ethiques même, les aiguilles.

Je ne sais plus comment, j’ai découvert WeWood, née en Italie, à Florence. La marque sert un couplet sur la montre en bois qui respire le même air que celui qui la porte. Oh que c’est beau… J’ai même pensé un instant qu’on allait m’expliquer qu’en portant leur montre, à mon bras je sentirais la sève, énergie de vie de la planète. Je m’enflamme parfois. Même l’éthique a droit à du marketing.

Sinon, une conception sans produits toxiques. Pour chaque montre vendue, un arbre est planté, dans le cadre d’un partenariat avec l’ONG American forets. Sur le site de l’association, on trouve bien WeWood parmi les partenaires.

Sur le site de la marque, j’ai aimé trouver des informations sur les bois utilisés pour la fabrication des différents modèles de montres. Je n’ai pas acheté « on line ». Je voulais d’abord voir, et toucher. C’est alors que la montre a sorti ses atouts séduction: légèreté et effet bracelet. 89 euros plus tard, sur les pavés de Tiquetonne, j’avais réalisé mon premier achat du défi mode éthique.

Depuis, tout le monde flashe sur ma montre! La classe quoi.