Journée Internationale de la démocratie

Aujourd’hui, 15 septembre 2014, c’est la Journée Internationale de la démocratie.

La priorité de cette année, l’implication de la jeunesse.

Je vous demande à vous, les jeunes, qui n’avez jamais été aussi nombreux, de faire face aux défis qui se présentent et de réfléchir aux moyens de les relever; de prendre votre destin en main et de réaliser vos rêves afin de bâtir un avenir meilleur pour tous

Ban Ki-Moon, secrétaire général de l’ONU

Dans son communiqué, l’ONU note la part des jeunes dans la population mondiale: 1/5 de l’humanité a entre 15 et 25 ans. Elle relève également la défiance constatée un peu partout, face aux institutions démocratiques, telles qu’elles existent aujourd’hui à travers le monde…

[row_fluid][one_half] [dropcap custom_class= »normal »] E [/dropcap]t s’il fallait, en quelque sorte, faire table rase et réinventer la démocratie. Le débat de ce soir contribuera, à son échelle à ces réflexions. Ces questionnements sont partout en ce début de XXIème siècle: printemps arabes, Les Indignés, Occupy, abstention, montée du Front National, remise en cause du système électif représentatif – avec la voix d’Etienne Chouard ou dans le livre Contre les élections par exemple – émergence de sociabilités alternatives fondées sur le partage et l’horizontalité des relations, mobilisations citoyennes pour la neutralité du Net, pétitions en ligne, Open Data, financements participatifs pour des médias indépendants, … la conjonction de cette défiance globale et le renouveau de l’appétence pour la res publica témoignent de la transition démocratique et sociétale dont ce siècle sera le théâtre. [/one_half][one_half] [dropcap custom_class= »normal »] L [/dropcap]‘expression les Sans Dents (les majuscules suffisent-elles à redonner la dignité que ces mots arrachent à ceux que l’expression figure?), qu’elle soit sortie de la bouche présidentielle ou pure affabulation, elle tombe à point nommée pour rendre compte du fossé maintenant immense entre une certaine élite politique et les citoyens, sans aucun doute Sans Voix, trop souvent.

Je fais partie de celles et ceux, à tendance optimistes, qui voient plutôt le verre à moitié plein: d’initiatives, d’engagements nouveaux, d’envie. Le monde va changer j’en suis certaine, par le bas, pas celui des bas-fonds, non un bas noble et courageux, celui qui fourmille, vit, se bat, invente, tente. Regardez autour de vous. Dans votre ville, ces lieux qui offrent d’autres possibles: espaces de débat, universités populaires, monnaies locales, … Le monde de demain germe à nos portes. Ouvrons-lui. [/one_half][/row_fluid]

*Photo – Cotonou la nuit – Rebecca Armstrong