Dimanche 26 avril - sans caténaire Votre TGV aura 3h10 de retard à son arrivée à Toulouse et moi je lisais de la poésie j’étais dedans dans les à la... read more →
Mercredi 22 octobre - tandis que vous dormiez La mort fait se lever tôt. 3h45. Et la ville est vide. Et je marche. Je marche il fait nuit. Et la... read more →
Mardi 21 octobre - marchant Des souvenirs ont surgi. Les bouteilles de lait, ce sont des bidons. Et les rice crispies. Le beurre sur les toasts. Il y avait un... read more →
Lundi 20 octobre - là où le jour se lève J’ai fini Cénaclières. Ce livre est un tissage, mille fils. Il faudrait mille mains et chacune à tirer, dérouler, enrouler... read more →
Gaza corps après corps, disparaît. Projet minutieux. Lesotho foudroyé. Que les pauvres achètent ! Pour repas par jour, une Tesla. Yémen épuisement soumis au plus offrant. Iran leurs chevelures noires... read more →
Mes mains immenses sous la ville, la soulever, la déraciner, souffler dessus et ses rues, dispersées dans l’obstination du vent Mes mains noires contre les mots gravés sur ses murs,... read more →
Corps chauds Corps vivants existences respirations une ville respire exhale flux et reflux de Corps encore Corps entassés dans une ville les uns contre les autres au-dessus des autres avec... read more →
Un fanzine créé dans le cadre d’un atelier proposé par Nathalie Sejean.
la mer ou la danse de la mouette | l’encre noire ou la page blanche | la main ou l’arabesque dessinée | la brise ou la chevelure emmêlée | la... read more →
Ville de Rien (texte écrit pour la revue l'Epître) Revenir dans cette ville d’abord un voyage intérieur une ritournelle une obsession d’abord cette ville la vider des vieilles émotions qui... read more →
« je ne suis pas tranquille j’entends la nuit. J’entends son souffle. Je l’entends haleter. J’entends ses étoiles s’effondrer. Je bouche mes oreilles et j’entends plus fort plus profond. Je l’entends... read more →
Souvent je suis rentrée chez moi. J’ai mis la clé dans la serrure d’une porte rouge. D’une porte d’un bleu âgé. J’ai tourné le verrou d’une porte beige et d’une... read more →
Atelier d'écriture Live du 15 novembre propulsé par Ecrire Clair - à partir du livre Je, d'un accident ou d'amour de Loïc Demey.
La chaleur de l’air. Ou sa moiteur. Quelque chose de différent qui parcourt la gorge, emplit les poumons, se dépose sur la peau. C’est ce dont je me souviens. La... read more →
Chaque mot fait un objet et une idée. Celui-ci fait aussi une promesse. Commencements possibles, premiers pas, nouveaux départs. C’est dans la main une sensation recherchée, celle de l’objet qui... read more →
Là-bas je regardais plus souvent la lune, ou mieux. Comme si le changement de mes coordonnées physiques changeait aussi mon regard. Je la scrutais avec l’impression de la voir plus... read more →
*Une histoire de lieu perdu. Non ce n'est pas une histoire. C'est une variation pour échapper. Quelque chose se cherche parce que ce qui a été perdu doit être cherché.... read more →
Lorsque la dernière des utopies à portée de nos existences est la poésie il faut la saisir la couver lui offrir le monde entier, ce qu’il en reste, lui confier les doigts noueux de... read more →
Qu’as-tu fait dans ta ville ? J’ai attendu qu’elle disparaisse. ——— Sur ce banc. La Rotonde sur la gauche. A quelques dizaines de mètres. On en sort on y entre. Les... read more →
Tu es allongée. Le sol n’est pas froid. Tu sens tout. Contre ton cou des brins d’herbe. Contre ton dos un insecte. Contre ta peau le soleil. Tes poignets contre... read more →
Revenir dans cette ville d’abord un voyage intérieur une ritournelle une obsession d’abord cette ville la vider des vieilles émotions qui relient les adresses l’une à l’autre puis à la... read more →
Ta ville est dépeuplée elle est hantée c’est toi. --------- Il y a deux façons de marcher tout droit dans ma ville. Choisir la ville du haut c’est choisir les... read more →
Que t’as donné ta ville ? Que lui as-tu rendu ? Qu’est-ce qu’elle t’as pris ? Que lui as-tu offert ? Je ne sais pas. --------- Elle a donné ses... read more →
Les couloirs le matin sentaient le détergeant. Parfois les sols encore humides. On ne savait pas qui avait déposé cette odeur cette fine pellicule d’eau où poser nos centaines de... read more →
